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12 mars 2013 : suite de la COMMISSION

mardi 19 mars 2013, par Jean Bouillaud

Madame N. DEDEBAT, Maire-Adjoint chargé des personnes en situation de handicap,
HOTEL DE VILLE
Place du Capitole, BP 999,
31040 TOULOUSE CEDEX 6
Toulouse, le 15 mars 2013,
N. Réf. : 150301/13
Objet : Accessibilité PMR Rue Pargaminières
et Place St-Pierre

Madame le Maire,

La commission pour l’accessibilité de la ville de Toulouse s’est réunie ce mardi 12 mars sous votre présidence pour examiner, une nouvelle fois, le projet d’aménagement des rues ROMIGUERES et PARGAMINIERES sur les principes suivants :
 zone de rencontre au sens du décret du 30 juillet 2008,
 aménagement de plateaux à l’angle des rues DEVILLE et VALADE,
 stationnement interdit de tout véhicule de jour et de nuit,
 interdiction de tout mobilier privé au droit des magasins,
 mise en place de mobilier urbain, avec notamment d’une mise à disposition d’une aire « Vélo Toulouse ».
Le GIHP Midi-Pyrénées est satisfait du projet global, tout en formulant deux remarques :
1. Entrée et sortie de la zone de rencontre :
Quelle sera la signalisation adoptée à l’égard des personnes à mobilité réduite, et notamment des personnes aveugles et malvoyantes ou psychiques (totem), tout spécialement lorsque cette zone de rencontre succède à une zone normale, où à une zone piétonnière ou à une zone 30 ? Le piéton a de quoi perdre la tête. Il y a là matière à réflexion et la ville de Toulouse a un rôle pionnier à jouer dans ce domaine complètement délaissé.
2. Dans une rue normale avec chaussée et trottoir :
Il a été admis que le mobilier urbain – au sens le plus large du terme – devait être placé sur une « bande fonctionnelle » parallèle au cheminement des piétons afin d’assurer l’absence totale d’obstacle sur ce dernier. Ce principe a été retenu lors de l’élaboration de la charte de l’accessibilité de la ville de Toulouse. Cette bande fonctionnelle doit être repérable.
Or, dans une zone de rencontre, il n’y a plus de différenciation entre les flux puisque le piéton est « roi" » Le cheminement piéton (concept du tunnel Barcelonais) est alors virtuel et sans marquage au sol.
Dans ces conditions, tout mobilier urbain – où tout l’espace contenant du mobilier urbain – mis en place dans la zone de rencontre doit être considéré comme un obstacle et comme tel doit faire l’objet d’un marquage au sol. C’est à la fois l’application de la règlementation et du bon sens ;
Le GIHP insiste donc pour que cette double réflexion figure dans le procès-verbal de cette réunion et soit prise en compte par l’organisme chargé de l’urbanisation de la zone.
Dans l’attente de votre réponse, et en vous remerciant par avance, veuillez agréer, Madame le Maire, l’expression de notre considération distinguée,
Jean-Louis ANTONA, Jean BOUILLAUD, et Catherine COUSERGUE,
Administrateurs.

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